Halte au temps de travail sans limites
Le Sénat a engagé l’examen d’un projet de loi inacceptable
d’allongement et de déréglementation du temps de travail,
après son adoption par l’Assemblée nationale. La procédure
d’urgence retenue par le gouvernement devrait conduire à
son adoption définitive le 25 juillet.
Le texte adopté par l’Assemblée nationale s’oppose
aux aspirations des cadres et des techniciens.
aux aspirations des cadres et des techniciens.
- Le temps de travail sans limites percute de plein fouet
la recherche d’un équilibre entre vie professionnelle et vie
personnelle. - Alors même que l’encadrement fait le constat des effets
pervers de l’individualisation, celle-ci imprègne tout le
projet de loi. - Le surtravail comme seule perspective offerte constitue une
grave menace pour le niveau des salaires en contournant le
besoin de reconnaissance et de paiement de la qualification. - Allonger le temps de travail de l’encadrement relève de
l’indécence, au moment même où les exemples d’atteintes
à la santé et de suicides se multiplient. - Alors que l’égalité professionnelle est loin d’être réalisée,
cette extension du temps de travail sera un facteur aggravant
de discrimination pour les femmes. - Pressurer encore plus les cadres et les techniciens, c’est fermer
autant de portes à l’embauche de jeunes diplômés.
Véritable non-sens économique et social.
Cela renforce la conviction de la Cgt des cadres et des technicien(
ne)s de l’urgence d’un autre mode de management.
Votée le 10 juillet à l’assemblée nationale, transmise au sénat le 17, où en sommes-nous sur la deuxième partie de la loi modifiant une série de dispositions en matière de temps de travail ?
Concernant les heures supplémentaires, l’annualisation et la modulation, le temps choisi et les regimes de forfaits La fédération de la mérallurgie CGT voit 18 bonnes raisons d’agir !