19 MARS : ON REMET CA !

mardi 3 mars 2009, par CGT.ST-STE

LA CRISE S’AGGRAVE ET LES SALARIES EN FONT SEULS LES FRAIS !

A ST ET DANS LES AUTRES ENTREPRISES : GEL DES SALAIRES, CHOMAGE PARTIEL, RENVOI DES CDD ET INTERIMS, LICENCIEMENTS

HOPITAUX, ECOLE… LE SERVICE PUBLIC EST ASPHYXIE !

EXIGEONS D’AUTRES REPONSES FACE A LA CRISE !

La CRISE a été déclenchée par les excès insensés de la FINANCE. Mais l’une de ses causes profondes est le DESEQUILIBRE qui s’aggrave depuis 30 ans dans la répartition des revenus, avec la STAGNATION DES SALAIRES. Aujourd’hui, on nous parle de nécessité de « réguler », de « réformer le capitalisme ». Parfait !

Mais dans les FAITS, que se passe t-il ? L’inverse ! Une vague mondiale de licenciement. En France 90 000 chômeurs de plus en un mois, du « jamais vu » depuis la création des statistiques du chômage. L’explosion du chômage partiel. Des baisses de rémunérations. La priorité reste le maintien de profits élevés des entreprises et la distribution des dividendes. Et malgré quelques « exemples » montés en épingle le maintien des revenus exorbitants pour les staffs des sociétés. Les entreprises se précipitent pour « ajuster » immédiatement les effectifs (renvoi des CDD, licenciements) et les heures travaillées (explosion du chômage partiel). Les préoccupations écologiques ne sont pas réellement prises en compte.

Nous rejetons cette logique qui a conduit à la crise, et qui maintenant l’approfondit. IL FAUT :

  • UN PARTAGE DES RICHESSES DIFFERENT, UNE HAUSSE DES SALAIRES.
  • OBTENIR DES REGLES PERMETTANT DE STOPPER LA VAGUE DE LICENCIEMENTS.
  • STOPPER LA DEGRADATION DES SERVICES PUBLICS.

CHANGER DE LOGIQUE EST INDISPENSABLE. Mais ça ne se règlera pas par une seule journée d’action. Il faut multiplier les mobilisations, et construire un mouvement suffisamment puissant. C’est dans cet esprit que nous vous appelons à « RESERVER » votre 19 mars pour agir.

LE CULOT DE LA DIRECTION DE ST !
  • Vendredi 27 février, les collectivités territoriales ont achevé de voter leur part de subvention au programme « Nano 2012 ». Au total ce sont 457 Millions € qui seront versés, principalement à ST .
  • Depuis quelques semaines ST discute par ailleurs avec l’Etat d’une « convention » pour que ce dernier augmente la subvention versée à l’entreprise pour le chômage partiel.
    Vendredi 27 était aussi jour de « négociation » à ST. Non seulement la direction ne veut pas entendre parler de hausse des salaires – sauf peut-être pour une « mesure » concernant les salaires inférieurs à 1500€ - mais le DRH France se permet de dire que « ST n’est pas obligée de faire une convention avec l’Etat, et qu’elle pourrait agir seule comme certaines entreprises et faire les mêmes annonces ».

Bref, le jour même où les subventions « Nano 2012 » sont confirmées, ST se permet de faire un chantage aux licenciements ! M. Denjean n’a pas non plus encore répondu à la question : « Comment comptez- vous répercuter sur la rémunération des salariés l’aide accrue de l’Etat ? ». Il a par contre précisé que si ST signait cette convention, les garanties d’emplois données par ST en échange de l’aide de l’Etat ne concerneraient pas la JV, mais uniquement les trois sites touchés par le chômage partiel.

Cette attitude scandaleuse de ST, ce chantage, doivent être dénoncés publiquement. Pour interpeller les pouvoirs publics et exiger de l’Etat actionnaire qu’il impose à ST un autre comportement.

ST : GELEZ LES DIVIDENDES, PAS LES SALAIRES !

Le 27/2 M. Denjean a tenté de justifier le GEL en parlant des « efforts » des dirigeants, qui baisseraient leur prime « VIP » de 50%. Nous les plaignons beaucoup mais là n’est pas la question.

Car, pour résister à la crise, il faut augmenter les salaires, notamment les bas, qui en ont besoin. Nous demandons la compensation des pertes subies par les salariés en chômage. Une augmentation générale avec 100€ en minimum. Un budget promotions, changement de coefficient. La négociation de la grille OATAM promise par le DRH en 2008. Une nouvelle mesure de rattrapage des inégalités hommes-femmes.

ST annonce certes une perte de 786 Millions $ en 2008. Mais ce n’est pas une « vraie » perte opérationnelle. La marge opérationnelle est positive (environ 250 Millions $). Les pertes viennent de dépréciations d’actif (Numonyx), de provisions pour restructuration, ou pour risque financier (l’affaire du Crédit Suisse). Au total, environ 1 Milliard $.

En 2009, avec le recul du Chiffre d’Affaires, la marge opérationnelle sera sans doute négative. Mais en raison des bénéfices des années passées, du cash accumulé, de l’endettement très faible (3%), ST peut encaisser cette perte en 2009. Sans mettre en danger l’entreprise.

Pour augmenter nos salaires, pour limiter le chômage partiel ou pour l’indemniser à 100% pour tous, pour maintenir les emplois, pour investir pour l’avenir, pendant la phase aigüe de la crise,

ST a plusieurs cartes en mains.

  • Elle peut utiliser les 406 Millions à recevoir du Crédit Suisse, au lieu de grossir le cash
  • Elle peut ne pas verser de dividendes ( 324 Millions $ versés en 2008 aux actionnaires. Ceci représente l’équivalent de 4500€ /an pour chacun des 52000 salariés de STMonde)
  • Elle peut diminuer les dépenses (salaires, bonus, avantages etc. du staff dirigeant, entre 40 et 60 Millions par an)
Site en travaux

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