Avis des élus CGT aux CE des 22 et 23 octobre 2009

lundi 26 octobre 2009, par CGT.ST-STE

 Avis augmentation CMU

Les élus CGT donnent un avis favorable car la re-ventilation de cette augmentation de la Contribution Maladie Universelle est faite sur l’ensemble des cotisations et dans les mêmes proportions qu’avant entre fixe et variables, et non pas seulement sur la part fixe

Nous tenons à rappeler ce qu’écrivait en juillet 2008 le Haut Conseil pour l’avenir de l’assurance maladie : « entre 2001 et 2006, la profitabilité des organismes complémentaires n’a cessé de s’améliorer », les nombreux rapprochements opérés ont « permis aux organismes complémentaires de bénéficier d’économies sur leur coûts de gestion ». Ainsi, le dernier rapprochement en janvier 2008 entre l’AG2R et La Mondiale ont permis des économies de gestion dont les adhérents ont au final peu profité, alors que cela aurait pu se traduire par une hausse moindre des cotisations.

 Planification congés 2010

Pour les CPP, la note de planification impose le fractionnement des congés. Or, le fractionnement des congés est soumis à l’accord du salarié.

Selon cette note, les salariés devront avoir posé l’ensemble de leurs congés payés au 31 Octobre 2010. Or la pose des jours de congés dans le CET n’est possible qu’à partir du 1er novembre. Cette disposition viole donc l’accord du CET.
Pour la fin de l’année, la direction cite la pose des RTT qui sont pourtant à la discrétion des salariés.

Année après année, la direction accroît les contraintes sur les congés donsc sur la vie privée des personnes, pour des motifs peu évidents.

Les élus CGT demandent que cette note soit réécrite dans le respect des droits et des accords en vigueur.

En l’état, les élus CGT du CE de ST-Grenoble donnent un avis négatif sur la note de planification des congés présentée par la direction.

 Plan de départs volontaires

La direction n’a pas réellement discuté des motivations économiques de ses projets de restructuration : aucune justification des « 50 » (ni d’ailleurs du renvoi des sous-traitants), aucune volonté d’étudier pour Caen d’autres solutions que la fermeture ; refus sans motivation de la proposition des collègues de Caen de réutiliser pour ST les compétences RF de leur site.

La direction propose aux syndicats d’accepter les suppressions d’emplois comme inévitables, et de les gérer « ensemble », syndicats & direction. Or précisément, nous estimons qu’à ST Micro&STE, entreprises situées dans un secteur de pointe bénéficiant du soutien financier des pouvoirs publics, il est possible et nécessaire de ne pas supprimer d’emplois. Impossible donc de « s’accorder » avec la direction sur une logique de destruction d’emplois, volontaires ou par licenciements.

De plus, en pratique :

  • La direction refuse de se « contenter » de son Plan de Départs Volontaires ; elle se laisse la possibilité de déclencher ensuite des licenciements avec désignation ;
  • La direction garde le contrôle sur qui peut être, ou pas, « volontaire ».
  • Surtout, le Plan traite à la fois, dans le même accord, de Caen et des « 50 ».
    Or pour Caen, ce plan s’inscrit dans la logique de fermeture du site, logique refusée par les salariés du site et leur syndicat majoritaire, la CFDT (90% des voix). Pour Caen, les départs volontaires vont affaiblir les compétences collectives du site, et donc rendre très difficile son maintien, quelle qu’en soit la forme (dans STE, dans ST, par un repreneur).
  • « L’anticipation » des suppressions d’emplois par les départs volontaires est certes une réponse aux attentes de certains salariés (les plus mobiles, ou ayant un projet pour quitter l’entreprise), mais elle peut aggraver la situation des autres (dans certains services à Grenoble qui seront fragilisés, ou pour le site de Caen qui aura plus de mal à se défendre).

Avec ce plan, les moyens de l’entreprise sont une nouvelle fois mis en priorité sur « les départs », tandis que les salariés restant à ST&STE continuent à être asphyxiés (pas d’augmentation, pression sur les congés etc.). Ceci est contradictoire avec l’objectif de développement de notre industrie, qui suppose des investissements, des créations d’emplois, et un niveau social correct.

 Vidéo surveillance

Cette demande d’installation de caméras aux bâtiments A,B,G et en salle de test fait suite à une succession d’installations, depuis plus de 6 ans, restreignant ou pouvant contrôler l’activité des salariés (caméras, portes à badges, à clefs électroniques).

Vues les zones successivement couvertes, ces projets adressent l’ensemble des salariés du site . Dans ce projet, la salle de test est particulièrement mise sous contrôle.

Toutes les consultations faites depuis 6 ans ont été faites avec l’argument d’un audit qui aurait décelé une faiblesse dans la sécurité. Nous constatons que la direction refuse de présenter les audits, ou la liste des incidents ayant survenu depuis 6 ans, justifiant cette extension continue de la surveillance.

Dans ces conditions, à quel moment va-t-on considérer que le site est suffisamment surveillé ? Ce processus sécuritaire apparaît en fait comme une extension sans fin de la surveillance des salariés.

En conséquence, les élus CGT donnent un avis négatif à ce projet.

 bilan formation 2009

(arrêté au mois de septembre)

La situation de la formation nous semble grave.
Le nombre d’heures de formation par salarié est extrêmement faible.
Plus inquiétant encore est le divorce constaté entre les salariés et la formation, alors que ce devrait être un sujet qui les concerne au plus haut point.
Les causes de cette désaffection on été discutées de nombreuses fois en commission formation.

Parmi celles-ci figurent :

  • Le déploiement autoritaire de formations dont les finalités sont extrêmement discutables. Ces formations ont porté un préjudice terrible à l’image de marque de la formation et rendu suspects tous les messages venus du service formation.
  • Le peu d’intérêt porté à la formation lors des entretiens individuels.
  • La persistance de la non prise en compte de la formation lors de l’élaboration des plans de charge.
  • La priorité systématiquement donnée aux tâches traitées dans l’urgence sur les tâches de fond indispensables à la perennité de nos activités.
  • Le manque de moyens d’auto-diagnostic permettant aux salariés de faire le point sur leurs besoins éventuels.
  • La faiblesse de l’effectif de l’équipe formation.

Nous demandons le retour rapide à une politique beaucoup plus dynamique, une approche moins centralisée et plus proche des gens, et surtout que la formation devienne enfin une donnée prise en compte comme une nécessité permanente faisant partie de la charge de travail normale des salariés.
Avis négatif.

 Rémunération variables à ST-Ericsson

Les élus CGT rendent un avis défavorable sur le projet présenté par la direction ce jour car :

  • Nous sommes pour minimiser au maximum la séparation entre ST et STE, et enforcer les liens entre les deux entités. C’est le sens de l’UES. Or cet accord va au contraire dans le sens d’une séparation accrue et est une une nouvelle étape dans la destruction de l’UES.
  • Cet accord marque une extension de la rémunération variable. Or nous sommes opposés à ce type de rémunération qui accroît la compétition entre salariés, et est préjudiciable à l’esprit collectif.

Nous sommes pour que la politique salariale comporte des augmentations
générales, compensant au moins l’augmentation du coût de la vie. C’est cela qui devrait être la priorité de la politique salariale aujourd’hui, dans un contexte marqué par des augmentations très faibles voire nulles comme à STM en 2009.

Enfin, ce plan de rémunération est de fait l’occasion d’une remise en cayse de la réduction du temps de travail et des accords qui y sont liés (AORTT, CET).

Site en travaux

Site en travaux

Attention : un problème technique (serveur SQL) empêche l'accès à cette partie du site. Merci de votre compréhension.