Pour un changement de Politique !

mardi 1er décembre 2009, par CGT.ST-STE

 Pétition pour un virage sur les emplois, les salaires et les congés.


 Mobilisons-nous pour des projets et des embauches

La reprise est (provisoirement ?) là.

La gestion de la Direction est dictée par un souci de communication et de résultats financiers à court terme, quelles que soient les conséquences en profondeur. La reprise des affaires est présente dans les sites de production, mais la Direction reprend des embauches précaires, surtout au détriment de la jeunesse. Nous réclamons des embauches en CDI et -bien sûr- la titularisation en CDI ! Loin de nous de penser que la crise ne puisse revenir : elle est inscrite dans la spéculation, nullement remise en cause par les mesurettes engagées ; mais une reprise d’activité est visible là, en ce moment.

Nano 2012.

Pour Crolles et Grenoble la Convention Nano2012 existe et précise que ST doit augmenter son effectif isérois de 660 emplois d’ici 2012. Un premier effet de cette convention est que Grenoble-Crolles est exclu des éventuels licenciements par désignation de STE. Par contre M. Denjean en CCE a mis plusieurs bémols sur les conditions de création des 660 postes. Il est donc nécessaire d’obtenir des clarifications : il ne s’agit pas d’embaucher des précaires jetables, ni à l’autre bout de la planète…

Une restructuration à contre-emploi

Obligeons la Direction à arrêter la restructuration de STE, à donner des projets clairs, des chiffres d’affaires prévisionnels, des plannings et à arrêter la guerre d’attribution des postes de chefs.
Cette restructuration de STE a conduit à un gel total des transferts et des ouvertures de postes y compris dans la partie ST. Les projets de fermeture de 246 postes conduisent à geler l’ensemble de la structure. Cela bloque les vrais départs volontaires, les responsables se voyant interdire de remplacer les départs.

Le scandale s’épaissit du cas des 150 sous-traitants dont beaucoup ont été virés sans bénéficier d’un Plan Social alors qu’ils travaillaient comme des intérimaires, ce qui est illégal.

Abandon des critères utilisés en Bourse comme critères de développement

Un grand problème récurrent est celui des critères boursiers utilisés depuis des années pour gérer l’entreprise. En matière de R&D, ces critères sont inopérants. Ainsi la Direction souligne elle-même qu’en octobre, pour HED : « Les ventes de nouveaux produits représentent 52% du total des ventes en Q3, chiffre le plus élevé depuis plus de deux ans ! ». Alors que les critères boursiers disent : licencier, geler les embauches, geler les salaires, faire prendre les congés etc., il faut au contraire, pour faire encore plus de nouveaux produits, embaucher en R&D et donner aux gens l’envie de travailler, y compris à Caen, Paris, Le Mans et Sophia et, bien sûr, à Grenoble.

Envie de travailler

Le climat créé par la Direction conduit à un stress déstabilisant, à une démotivation générale, à une souffrance individuelle et collective. Il faut des projets techniques clairs, des organisations claires et stables et des conditions de travail normales, c’est-à-dire des augmentations de salaire, des congés normaux, des départs remplacés, des embauches nécessaires.

C’est un virage à 180 degrés qu’il faut pour (re)donner aux employés l’envie de rester et de travailler, pas de partir à tout prix.

Il y a tellement de choses à améliorer :

  • Sur les organisations qui deviennent des obstacles car elles changent sans cesse sans que cela corresponde aux nécessités du travail.
  • Sur le temps perdu avec les projets éclatés.
  • Sur l’inefficacité imposée.
  • Sur l’absence d’espaces dédiés à la réflexion collective.
  • Sur le poids de la responsabilité et de la solitude quand on est seul sur un sujet difficile.
  • Sur l’éparpillement multi-sites, multi-langues qui fait qu’on communique si difficilement.
  • Sur le cloisonnement de l’information (combien de fois par jour tape-t-on un login et un mot de passe ?)
  • Sur la cantine, trop petite, qui ne procure pas le moment de détente espéré.
  • Sur les vexations et mesquineries quotidiennes (surveillance, badgeages, caméras).
  • Sur la bureaucratie kafkaïenne (procédures jusque pour acheter un calendrier à moins d’un euro…)
  • Sur les ordres contradictoires :
    • Travaillez plus et plus vite, bande de fainéants (regardez vos collègues en Asie)
    • Travaillez moins, vous dépensez trop en travaillant.
  • Sur les salaires : suite à notre insistance, la question de la grille OATAM évolue avec une première réunion en vue. Par contre pour les augmentations 2010, c’est le silence radio.

Mercredi 2/12 et Jeudi 3/12

Pétition pour un virage sur ces sujets : emplois, salaires, congés.

Vendredi 4/12

Nous irons ensemble remettre cette pétition à la direction.

Site en travaux

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