UN BOL D’AIR POUR NOS SALAIRES !
La première réunion des Négociations Annuelles Obligatoires est convoquée le 16 février 2011

vendredi 11 février 2011, par CGT.ST-STE

 BÉNÉFICES, DIVIDENDES… TOUT VA BIEN !

  • En 2010 l’ensemble ST&STE a renoué avec les bénéfices (830 Millions de $, soit 12 000 euros par salarié pour l’année), le chiffre d’affaires a dépassé 10 Milliards, la marge brute du dernier trimestre est à 39,9%… « Records » !!
  • Toutes les unités industrielles sont saturées, et les groupes produits travaillent dur… 2011 devrait être en global une « bonne » année, elle aussi.
  • Les dividendes versés aux actionnaires sont repartis à la hausse : en 2009, malgré la crise et les pertes, ST&STE avait versé 100 Millions de $ aux actionnaires. Dès mai 2010 l’Assemblée des actionnaires a décidé de remonter à 240 Millions. En 2011, cela représente 3500€ pour chacun des 52000 salariés de ST&STE monde… L’argent ne manque pas !!
  • Le cours de l’action ST a augmenté de 55% en 1 an (si vous avez acheté 50€ d’actions il y a un an, vous avez gagné 25€… mais si vous pouviez mettre 50 000€, vous en avez gagné 25 000…)

 LES SALARIES ONT DROIT A UN RETOUR

  • Nos dirigeants vantent la bonne santé de l’entreprise : « Merci pour ces résultats. C’est grâce à l’engagement des employés ST dans le monde entier qu’ils ont été possible » (M.Bozotti)
  • Bonne remarque, M.Bozotti ! Mais concrètement, que comptez-vous faire pour « récompenser » les salariés ? Les augmenter de 10% comme Google, quadrupler leur prime comme Intel…Verser une prime supplémentaire de 1000€ et anticiper une hausse de salaire comme Siemens… ??
    Au vu des éléments cités plus hauts, la CGT réunie en intersites à Crolles le 1/2 conclue :

 CETTE ANNEE, ST&STE N’A AUCUNE EXCUSE


« FAIRE DU CASH » c’est très mauvais pour nous ! Même si des investissements et quelques embauches ont redémarré à Rousset, Tours ou Crolles, c’est très insuffisant pour préparer sérieusement l’avenir. Il faut investir plus au lieu de se réjouir de diminuer le pourcentage des investissements. Et embaucher fortement dans la R&D et la partie industrielle, au lieu de dépenser des fortunes pour faire partir des salariés.

NOUS AVONS BESOIN DE SOCIAL, DE SALAIRES, D’EVOLUTIONS PROFESSIONNELLES !

On ne peut continuer, dans notre secteur de pointe, à avoir des centaines de personnes au niveau SMIC, qui doivent faire des heures sup ou des seconds boulots ; des salaires écrasés qui frôlent les minimums conventionnels, des JG non respectés, des écarts inadmissibles de rémunération entre hommes et femmes. La promesse de M. Denjean de la grille OATAM n’est toujours pas tenue.

Il faut répondre aux besoins des salariés qui ont chômé et/ou se sont serrés la ceinture en 2009 et aussi en 2010. Et qui aujourd’hui sont soumis à forte pression !
Ce serait certes la moindre des choses d’avoir un intéressement au dessus du lot. Ce serait la moindre des choses que l’entreprise nous redonne le jour de Pentecôte (d’autant que cette année en prime de nombreux fériés tombent des samedi-dimanche)…

Mais surtout il faut profiter de cette année pour donner un bol d’air à nos salaires Car c’est cela qui est durable ! Qui conditionne le reste : régimes de santé, de retraite, prestations etc.

CETTE ANNEE IL NOUS FAUT QUELQUE CHOSE QUI SORTE DE L’ORDINAIRE

 POUR COMMENCER : UN PLANCHER DE 100€ POUR TOUS D’AUGMENTATION GÉNÉRALE

L’ordinaire à ST, c’est quoi ? Des palabres pendant des heures dans des entretiens d’évaluation, des notations en tous sens pour aboutir à un « mérite » rachitique qui couvre en fait à peine l’inflation !
Cette année, nous MERITONS MIEUX QUE CELA !. D’autant que l’inflation repart à la hausse. En 2010, l’INSEE - qui sous-évalue les dépenses courantes- est à +1,8%. De fortes hausses ont eu lieu et se préparent dans l’énergie, les transports, le logement, les produits frais…tandis que les déremboursements des soins médicaux se poursuivent !

Pour partir sur des bases saines, il faut commencer par avoir une vraie augmentation générale. Générale, cela veut dire pour toutes et tous, sans discussion. Pour remettre – un peu – les pendules à l’heure. Pour que le reste (promotions, rattrapages, formation, mérite…) soit bien un PLUS.

Pour cette partie augmentation générale, nous proposons 100€ par mois de plancher, ce qui représente 3% du salaire moyen de l’entreprise. C’est une base qui récompenserait le travail collectif.

 A CELA DOIT S’AJOUTER

  • Un budget CONSEQUENT pour les promotions, le mérite.
  • Les budgets nécessaires pour financer la suppression des écarts de salaire femmes/hommes et la mise en place négociée d’une vraie grille des salaires, avec des MINIMUMS OBLIGATOIRES ET DIGNES D’UNE SOCIETE COMME ST&STE.
    Ces mesures sont indispensables pour MOTIVER LES SALARIES

 VOULOIR C’EST BIEN, OBTENIR C’EST MIEUX !
REVENDIQUONS ! EXPRIMONS-NOUS !

L’expérience nous enseigne que nous avons affaire à rude partie, en face ! Des dirigeants qui ne « s’oublient » pas, ni les actionnaires, mais qui se font tirer l’oreille pour accorder le moindre sou !

Nous n’obtiendrons rien d’important sans nous manifester ! Sans REVENDIQUER.

Mercredi 16/2/2011 a lieu la première réunion des NAO. En général, la direction se contente d’y présenter des statistiques salariales. Nous ferons part de nos revendications et interpellerons la direction.

Avant la seconde réunion, nous proposons que les salariés s’expriment pour demander un juste retour social. Par exemple par une journée de débrayages sur tous les sites.
Nous proposons d’en discuter avec les autres syndicats.

 VIGILANCE STE / ST

La direction a en fait convoqué DEUX réunions de NAO le 16 février 2011 : le matin, pour ST, l’après-midi pour STE.

En dehors de l’aspect « stratégie de division » de la direction, il faudra être très vigilant au contenu des réunions. Qu’on ne nous refasse pas le cirque de l’an passé en pénalisant les collègues STE.

M. Bozotti intègre totalement STE dans sa présentation de ST. Nous aussi ! Pour nous, STE est « comme une division de ST », avec des difficultés dues en grande partie à de mauvaises stratégies de direction et à un manque de moyens (d’embauches).

Pour s’en sortir, il faut un lien économique et social très fort entre ST&STE.

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