Malgré le déni de départ et grâce à la mobilisation syndicale, certaines salariées ont vu leur salaire réajusté, même si le processus reste opaque et peut faire supposer l’arbitraire. La méthode issue de l’accord (comparaison du salaire par JG et fonction de l’ancienneté et de la notation) identifie les femmes « potentiellement » discriminées ensuite une analyse individuelle est faite selon des critères et une méthodologie inconnus.

Par ailleurs, les salariées ayant fait une demande individuelle, n’ont toujours aucun retour alors qu’il est prévu, dans l’accord, non seulement une réponse mais également une explication sur la méthode utilisée et les critères retenus.
Enfin, les commissions locales de suivi de l’accord n’ont toujours pas été convoquées depuis plus de 6 mois malgré nos nombreuses demandes. Nous ne connaissons donc ni le nombre de salariées dont le salaire a été réajusté, ni l’ampleur des réajustements.
Pour rappel, la méthode utilisée par la direction a été très fortement contestée par la CGT. Une expertise du CE est en cours dont les résultats préliminaires confortent notre point de vue.

Le groupe de travail planche maintenant sur l’évolution de carrière. Là encore nos remarques sur la méthodologie statistique ne sont pas entendues.
Le refus de communication sur le sujet et l’attitude de la direction dans le groupe de travail n’augurent pas d’une inversion de tendance dans les disparités de salaires entre homme et femme. L’écart sur le salaire moyen étant de 18% fin 2010 pour STE (l’un des plus forts de la région), 15% pour ST.