ROUSSET : Répression antisyndicale

lundi 14 mai 2012, par CGT.ST-STE

MECONTENTE D’AVOIR DU ACCORDER 70 € AUX OPERATEURS ET ATAM DE ST , LA DIRECTION TENTE DE LICENCIER L’ANIMATEUR DE LA GREVE A ROUSSET !

SOYONS SOLIDAIRES !

CES PRATIQUES SONT INACCEPTABLES DE LA PART D’UNE ENTREPRISE DONT L’ETAT EST ACTIONNAIRE.

En avril 2012, de nombreux opérateurs et ATAM de Crolles et de Rousset se sont mobilisés fortement pour leurs salaires. A Crolles par des débrayages, des manifestations devant et dans le site, des journées d’actions. A Rousset par une grève de plusieurs jours. A Tours des Assemblées et pétitions ont été organisées. En final, la direction a du accorder une augmentation générale de 70€ pour tous les Opérateurs et ATAM (accord signé le 13 avril). Même si la demande initiale était plus forte (100€) et concernait aussi les ingénieurs, même si la direction nous a imposé un scandaleux blocage des promotions en « contrepartie », ces 70€ constituent une avancée pour la grande majorité des salariés concernés.

Au lieu d’accepter honnêtement l’accord qu’elle a signé, et d’apaiser la situation, la direction choisit la voie de la vengeance.

Elle a enclenché une procédure disciplinaire contre le principal animateur de la grève de Rousset, notre collègue Jérôme POULET, élu CGT du site. Jérôme a été convoqué le 4 mai. Puis la direction a décalé l’entretien au 10, en rajoutant une mise à pied conservatoire et en invoquant une faute lourde. Puis elle a annulé cet entretien et la mise à pied associée.. et a re-convoqué Jérôme le 16/5, avec une nouvelle mise à pied. Enfin, alors que l’entretien n’a pas encore eu lieu, elle convoque le 18 mai un Comité D’Etablissement à Rousset pour « Avis sur le projet de licenciement d’un salarié protégé, Jérôme Poulet, membre titulaire du Comité d’Entreprise ».
Nous ne savons de quelle « faute » sera « accusé » Jérôme, le motif de l’entretien n’étant jamais donné. Mais une chose est sûre : cette procédure tombe quelques semaines à peine après la fin des grèves de Rousset et Crolles. Et ceci ne peut pas être un hasard, même si la direction ne s’en prenait pas directement à l’action de Jérôme durant la grève.

La direction - la direction de Rousset, ou le DRH France, ou les deux – cherche à éliminer un gêneur. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que notre collègue – qui était auparavant élu CFDT - est l’objet de procédures disciplinaires, très souvent après des mouvements sociaux. Depuis des années le climat reste très tendu dans la Fabrication de Rousset, où continue de sévir un management très autoritaire.

La direction veut faire un exemple, pour « effacer » les résultats de la lutte menée. Pour diminuer la capacité de mobilisation des salariés. Pour faire oublier la façon particulièrement lamentable dont la DRH a mené cette année les « négociations » salariales. Avançant des propositions pour les retirer ensuite. Refusant d’écouter les salariés et leurs élus. Obligeant les salariés à faire grève pour obtenir ce qui aurait dû venir d’une vraie négociation.

Ces pratiques sont inadmissibles. Surtout venant d’une entreprise dont l’Etat est actionnaire de référence et qui devrait mener une politique de dialogue social exemplaire.

La CGT appelle les salariés à être solidaires de notre collègue qui s’est battu pour tous.

Et au-delà de la répression qui le vise, c’est toute la politique anti- sociale de la direction et ceux qui la mettent en œuvre qu’il faut remettre en cause.

Le 14 MAI 2012

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Tract Intersyndical
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Déclaration de presse UL Gardanne
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