ENCORE DES EMPLOIS SUPPRIMES !

lundi 8 juillet 2013, par fennec

STMICROELECTRONICS :

ENCORE DES SUPPRESSIONS D’EMPLOIS !


La CGT de STMicroelectronics condamne la fermeture annoncée pour mars 2014 du site de STMicroelectronics à BRISTOL en Grande-Bretagne. 140 collègues vont perdre leurs emplois.

Cette fermeture n’est pas isolée.

  • L’arrêt de STEricsson a détruit 1700 postes depuis fin 2012 dans le monde
  • Outre Bristol des suppressions d’emplois ont eu lieu ou sont en cours à Genève, Ottawa…

Ces suppressions d’emplois sont dues à la stratégie de repli sur des niches rentables adoptée par la direction.

L’arrêt de STEricsson et l’abandon du secteur de la téléphonie mobile fragilise tout ce qui reste de l’activité « digital » dans ST. La fermeture du site de Bristol, qui possède des compétences importantes utiles à l’ensemble du secteur digital, est un très mauvais signe pour tout ce secteur digital de ST. La brutalité des dirigeants, ignorant la réalité technique au profit des seuls aspects financiers, est très grave.

La volonté de viser 10% de marge opérationnelle et le plan de réduction des dépenses en cours (plan « P600 » entraîne les réductions d’effectifs citées plus-haut.

D’autres emplois sont menacés. Chaque fois ce sont des compétences fortes qui disparaissent en même temps que des collègues qui perdent leurs emplois. Dans le même temps l’entreprise continue de distribuer de forts dividendes.

Cette stratégie financière et de repli est en totale contradiction avec les objectifs affichés par l’Europe en micro-électronique.

Même si la France et l’Italie sont à ce jour relativement épargnées par ces annonces, en raison des programmes de subvention publique en cours de négociation, ces pays seront à leur tour touchés si la stratégie actuelle est maintenue.

La CGT exprime son soutien aux salariés concernés par les suppressions d’emplois et demande une réunion urgente du Comité Européen de ST.

La CGT demande aux pouvoirs publics actionnaires et subventionneurs de prendre la mesure des dangers de cette stratégie et de la faire changer, au profit d’une stratégie de redéveloppement globale, seule capable d’assurer l’avenir de l’entreprise et la création d’emplois